Mise à jour : une tâche indispensable
Mettre à jour sa distribution GNU/Linux est une tâche indispensable et incontournable. Les mises à jour de GNU/Linux n’ont rien à voir avec celles de M$Windows. C’est rapide, toujours utile, sans «écrans bleus de la mort», sans redémarrages incessants.
La mise à jour d’une distribution de GNU/Linux inclut la mise à jour de tous les logiciels déjà installés ainsi que celle du système, noyau Linux compris, et elle assure la sécurité de votre GNU/Linux, la correction de défauts éventuels des logiciels (= bugs), et parfois vous apporte de nouvelles versions pour certaines applications.
La mise à jour est simple
Il faut faire la mise à jour au moins deux fois par semaine, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Des failles de sécurité sont découvertes régulièrement mais contrairement à M$Windows, elles sont très rapidement et efficacement corrigées une fois qu’elles sont détectées. Voyez l’exemple de la faille dite «ShellShock» : Mise à jour de sécurité : Bash.
Si vous faites votre mise à jour deux fois par semaine, elle ne sera pas très grosse, elle se fera rapidement et votre GNU/Linux sera plus sûr et sans bug. Je vous conseille de la faire chaque jour où vous utilisez votre ordinateur, ce sera encore plus rapide. Pour les gens qui ont Debian Wheezy (passé en version LTS), une mise à jour deux fois par semaine est suffisante.
Si je vous incite à faire votre mise à jour en ligne de commande, c’est pour vous donner le contrôle de votre informatique d’une manière concrète, sans complication excessive, à la portée de tout le monde :
- Lancer un logiciel, le terminal, qui varie selon votre distribution : LXTerminal, par exemple
- Taper ou copier-coller une ou deux commandes
- Taper votre mot de passe (celui que vous mettez à l’écran de login)
- Appuyer en tout 2 ou 3 fois sur la touche [Entrée] de votre clavier.
Si vous ne fermez pas le terminal, cela n’a aucune importance. Vous le fermerez plus tard ou il se fermera tout seul quand vous arrêterez l’ordinateur (clic sur une icône de fermeture, pas en appuyant sur le bouton de démarrage du boîtier de votre ordinateur [l’UC]).
Vous avez tout le détail de la mise à jour là-bas : Pense-bête pour la mise à jour de Debian et dérivées et, si je vous ai installé Debian ou dérivées, Ubuntu, variantes ou dérivées, elle figure aussi dans un fichier dans un de vos dossiers : MISE-A-JOUR > mise-a-jour, ce qui s’écrit ainsi en bonne et due forme :
./MISE-A-JOUR/mise-a-jour
En fait, je rends la mise à jour accessible d’un clic, mais il n’y a rien d’automatique.
Si la mise à jour est interrompue
Il y a deux cas où la mise à jour peut être interrompue.
Panne de courant
Si pendant une mise à jour, une panne d’électricité, même une simple micro-coupure, éteint l’ordinateur brutalement, il faut le redémarrer après la panne ou après l’orage et recommencer la mise à jour. Le terminal affichera une erreur et une commande pour rectifier l’erreur. Sans cette commande, vous ne pourrez plus continuer la mise à jour ni en faire aucune.
J’ai retrouvé cette commande ; cela m’est arrivé si rarement que je ne la connais pas par cœur La voici :
# dpkg --configure -a
Vous interrompez la mise à jour
En revanche, si vous voyez arriver l’orage en pleine mise à jour, vous pouvez arrêter celle-ci sans problème, vous-mêmes. Il suffit d’appuyer sur la combinaison de touches [CTRL-C] de votre clavier. Arrêtez ensuite l’ordinateur, en quittant le système proprement.
Quand vous redémarrerez l’ordinateur et arriverez sur votre bureau, vous pourrez relancer le terminal, relancer la commande de mise à jour et celle-ci reprendra comme si de rien n’était, et peu importe si vous le faites le jour-même ou dans trois jours ou une semaine — c’est cool quand même, non ?